Année 2009

Fin du voyage

25 sept Fin du voyage.
Pas de voilier aujourd’hui mais avion pour le retour. Bon, l’avion lui aussi joue avec les airs, mais cette fois je ne suis pas le pilote .-)

Reste à corriger les fautes orthographes, à faire dans les jours a venir.

Fin de ce journal. A bientôt pour d’autres aventures, espérons le.

Petit récapitulatif :  Puerto de Rota (Cadix), Barbate, Jose Banus (passage détroit Gibraltar), Puento de la Mona, Almerimar, San José, Aguilas, Cabo de Palos, Alicante. Ce qui nous donne un parcours de 418 Miles nautiques parcourus, dont 231 à la voile. (Basé sur compteur GPS)

André

Vos papiers siouplais

24 septembre.

On pensait que Monsieur météo aurait raison et qu’il y aurait du vent, finalement on n’a fait que 18 miles à force 2, sous génois à env 5 noeuds, après le vent a faibli et on a fini au moteur jusqu’à Alicante.

Par contre grand soleil, genre aout en Suisse sauf que c’est fin septembre.

Les cotes espagnoles sont maintenant plus vertes et au lieu de culture maraichères de masse l’on admire plutôt la culture du tourisme de masse: maison genre location, hôtels et immeubles vue sur la mer et la plage sans fin, neuf, voit beaucoup de chantiers abandonné ( probablement suite a la crise de l’immobilier).

On a aussi “slalommer” sur la mer entre les piscicultures au large.

Pour l’heure du café, on a eu droit a un apfel strudel concocté par Sabine a bord pendant la navigation. Super agréable.

C’est juste, j’ai oublier de dire que l’on est trois a bord:
Loïck le propriétaire, skipper, et maitre de stage, breton, Sabine, une autrichienne qui en est a son troisième stage et sa deuxième semaine sur ce stage ci, et moi même, qui en est à sa première fois à bord d’un voilier en mer et qui trouve cela “vachement bonnard” .

Les conversations à bord sont en français entre moi et Loïck, allemand entre Sabinne et Loïck, anglais entre Sabinne et Moi, et un mélange du tout entre nous trois dans le carré. Le voilier porte bien son nom: Europe

C’est vrai qu’à trois c’est plus facile que à 5 vu les dimension du bateau

Le port d’Alicante est très grand. Enfin put prendre une douche et mettre un tshirt propre. Aussi ranger le ciré et les bottes dans mes bagages prêt au départ demain. Les services de la marina sont aussi de bon niveau: garde à l’entrée du ponton, et j’ai ainsi pu réserver mon taxi pour demain matin directement au ponton.

Sinon, rien de plus, si ce n’est une anecdote : on a eu droit sur la mer a un accostage et contrôle par une navette de la guarda civile: genre papier et triangle de panne sauf que la c’était papier du bateau, Gilet de sauvetages, vhf portable, fusées de détresse,…

Bonne soirée
André

Orage en vue

23 sept.

Arrivée maintenant 18h40 à cabo de palos après un départ vers 8h30.
On arrive au but, plus que 45 miles nautique jusqu’à alicante a fait demain.

Journée animée que ce mercredi: départ avec du vent force 3-4, sous génois, avec forte gite. Par contre très beau lever de soleil, bien que avec le vent ça mérite la polaire.
Plus tard le temps se gâte. Au loin on vois les nuages sombres et la pluie arriver. On prend un ris dans la grand voile et on met le solant (un foc plus petit que le génois) auquel on prend aussi un ris. Le vent joue un peu avec nous, et de plus on est quasi face au vent si on veux suivre le way point ( un point de référence rentré dans le GPS pour avoir un Cap, un direction a suivre) on s’en éloigne car on doit tirer un bord. Au doit aussi parfois allumer le moteur.
Plus tard quelque goute de plus et l’orage qui tonne au loin. On enfile donc bottes et ciré. Et on se fait route quelques heures avec la pluie et les éclaire et l’orage sur la mer, pas loin.
Finalement on a de la chance, l’orage passe et on a une belle eclaircie; me voilà de nouveau en t-shirt.
Tiens, au loin un bateau qui va dans la même direction. Une petite compétition s’engage, comme le vent a faibli, on décide de sortir le génois de la cabine ou l’on avait mis en urgence, de le préparer sur bâbord et pendant le prochain virement de bord, affaler le solent et hisser le génois en même temps. C’est stressant, court mais vif, et quel plaisir se voir que grâce à ces efforts on prend le dessus sur l’autre voilier.

Arrivé au port, par contre ce n’est pas une marina. C’est limite. Le port à 1.7 de profondeur et notre tirant d’eau 2 m. On se met donc a quai au lieu d’aller plus au fond du port, ça passe.
Toutefois, ça fait un jour de plus sans douche ( pas grave je suis en vacances) et sans prise de courant 220v. (plus ennuyeux, plus que 50% de batterie sur l’iPhone malgré le très faible usage – blog only, pas de mp3, mode avion quasi permanent)

A demain
André — Posté depuis un iPhone

Pescadores, gracias

Réveil. Et départ à 8h
Pas de vent non plus aujourd’hui sauf un peux sur la fin, donc environs 13 milles nautiques sur 45 parcourus.

Arrivée vers 19h20 a la marina de Aguilas; mais surprise, aucune place de libre.
Heureusement il y a le port pêcheur pas loin. On s’amarre entre deux bateau de pêche le long du quai, les pêcheurs sont ok on ne dérange pas pour la nuit.
Heureusement, sinon c’était au mouillage et l’annexe a gonfler pour aller à terre, faire les courses

Rien de particulier sinon en ce jour, si ce n’est encore un thon de pêché. Celui ci ce sera pour demain, ce soir on se permet un bistrot.

A demain


Polonais en Espagne

21 sept.

Comme prévu, soleil mais pas de vent. Donc navigation farniente: au moteur à 4-5 noeuds. Arrivée au port de san Jose vers 16h30, c’est notre plus petite journée, 8 h en mer à admirer les cotes andalouse.

Toujours plein de serres agricoles; ( sur env plus de 150 km maintenant, c’est vraiment une industrie) il parait en fait qu’ils engagent surtout des femmes polonaise et venant des pays de l’est au noir. Je comprend maintenant pourquoi migros et autres achètent bien moins cher les tomates ici et que les paysans n’ont aucune chance.

Petit exercice aussi sur la carte marine : je part de la, je veux aller ici, quel est mon cap tenant compte de ma vitesse de 6 noeud, de la différence entre nord magnétique et géographique de 2 degrés 40 établie dans la région en 2005 sachant aussi que chaque année ça change de 8 minutes à l’est; et d’un courant du nord est de 2 noeuds ?

Bon , maintenant c’est apéro au bistrot du port de san jose puis repas (on a pêché un petit thon). Pas un touriste a l’horizon, je crois que cette race n’existe ps ici :-). Ce qui est très agréable.

Demain normalement, selon windfinder, on devrais avoir du vent du nord est et donc enfin de nouveau naviguer a la voile, au pre)
A demain
André

Exercices et Calcul des marées

20 septembre
Prévision météo donnent beau temps ensoleillé et comme corollaire pas ou peu de vent On à décidé de se lever tôt et de partir sans déjeuner vue la route a faire a faible vitesse. Debout a 7h, douche puis départ , effectivement au moteur car il n’y a pas de vent du tout. Un peut comme sur le lac un jour de bol d’or 2009. ;-(
Bon c’est super d’avoir une journée de soleil et être en short avec le café et une tartinne. ( mais bon. Espérons que le vent se lève quand même c’est plus sportif )

J’en profite pour un peu de théorie, révision des bouées cardinales et autour initiation au calcul des marrée. C’est pas triste ce niveau 0 nautique tout relatif. Du coup on prend le port de Roscoff et le passage de l’île de batz sur la carte comme exercice, un endroit ou il y a plein de piège que seul un breton de père en fils ose passer. Voir ça sur la carte vaux la peine, je serai content de le faire un fois.


Après quelques 9hre au moteur a 5 nœud grâce à un courant positif de env 1.5 kn on perçoit enfin un peux de vent on monte le spi seul et finalement au vas aussi a 4 voir 5 nœud en vent arrière
(bon comparé aux pointes à 11 kn de hier ca fait un peu relax 🙂 )

Le vent tombant on fait quelques exercices d’empannage avant d’affaler le spi.

Arrive vers 18h au ponton de bienvenue d’Almerimar. Remplir la paperasse, aller a la place assignée par la capitainerie, et pendant que Sabine prépare le repas (poisson pêché, ris oignons et flan) j’update ce blog.

A demain

André — Posté depuis un iPhone

Le soleil est la

19 sept., départ vers 8h30.
Le soleil est venu, un peu frais le matin mais enfin en T Shirt l’après midi, au soleil aux allures portantes le long de la cote andalouse avec spi génois et gd voile en même temps par force 4-5 en début qui tombe ensuite.

On a réussi à attraper un poisson pour le soir ( avec un risotto courgette pris sur le bateau)

Arrivé vers 20h a un port juste après la pointe de Mona avec le vent qui est tombé.
Joli petit village et pas un chat touriste.



Soirée repas et mise a jour du blog, planif pour le lendemain.
Réveil prévu 7h et départ 8h car peu de vent annoncé.

André — Posté depuis un iPhone

Même pas peur

18 septembre:
super journée de navigation. 12 heures en mer par temps et conditions différentes.
Départ du port le matin a 8h au moteur sous la pluie car pas assez de vent, sur une dizaine de miles, puis on met le génois et grand voile tout en préparant le spi car météo annonce vent d’ouest




Après un moment la mer devient plus agitée. Moteur coupé. Vent augmentant sensiblement. On vois d’ailleurs un genre de train de grains qui s’engouffrent a partir de tariffa dans le Detroit impressionnant et à faire craindre du mauvais temps pendant la traversée.

Barrer devient super sympa avec le vagues. Un grain qui s’approche, le spi que l’on avait préparé est remisé dans la soute. Visiblement on en aura pas besoin.
Vent trop fort, et de plus un fort courant contraire nous ralenti par rapport au vent. Loïck propose d’aller chercher plus au large un courant qui devrait être plus favorable.

Plus tard, tient tiens au loin au loin une tornade se forme et on fonce droit dessus. De plus un grain s’approche par derrière et on sens les premiere gouttes de pluies (et j’ai pas mon cire). Prise de ris 2 rapide par Loïck et Sabinne, moi a la barre en espérant que la pluie patiente quelques minute, car je ne peux pas la lâcher maintenant of course :-). Le temps que les ris sont pris je peux enfin enfiler ma veste de ciré qui n’était pas nécessaire avant tarifa, juste à temps avant d’être trempé.

On peut maintenant, sous la pluie et par force 6-7, profiter au max du passage de tariffa et admirer le rail de cargo qui defillent les un derriere les autres , impressionnant.

C’est vraiment génial de barrer par ce temps mais ca demande une sacrée concentration.

Le temps s’améliore la grand voile complètement rétablie sans les ris, Loïcka la barre. Toutefois retournement de situation impossible de garder le cap et reprise de ris contrainte en urgence. Un moment plus tard re temps meilleur ( c’est a dire plus de pluie mais ça reste couvert avec fort vent) on est enfin dans un courant qui vas dans le bons sens et nous aide. Des dauphins nous disent bonjour. Sabine à la barre.

Gibraltar approche. Joli rocher.Plein de cargo en attente au large de pouvoir aller au port.

Detroit de Gibraltar passé, on prend enfin in café bien mérité.Le nuages se dissipent. On est en méditerranéenne.

On peut enlever le cire c’est plus calme.
Finalement on peut le mettre ce spi. Cool je barre quelques heure sous spi ce qui me permet de comprendre de mieux en mieux; pas facile avec les vagues qui viennent par l’arrière,concentration max.
Bon il est presque 20h, le vent tourne, et on décide d’aller au premier port après avoir affaler le spi.

Sommes maintenant à Puerto Banus près de Marbella. Super grand luxe ( on ne savais pas avant d’arriver ). On est amarré au milieu des yacht de luxe. En bordure du port retrouve bistrot pub et magasin Gucci .

Ce soir pizza et vin pour fêter cela.

Hip hip hip hourra,c’est pas tous les jours qu’un gulu passe le Detroit en voilier par fort vent avec des grains et 1 seule jour d’expérience, c’est trop bonnard.
Et le côté positif : même pas peur.
Promis, mainenant sur le lac je sortirais aussi dans des conditions ou l’apero n’est pas possible 🙂

Ps: 65 euro la place d’amarrage à la marina (puerto banus) pour 1nuit,comparer aux 24 euro du port précédent. Les coordonnées seront rentrée le lendemain dans le GPS de bord comme lieu à éviter 🙂

Amiral Nelson

17 sept., mon premier jour de navigation.

Pas mal de vent en plus du nord est au lieu du sud ouest selon prévision. Mer agitée. C’est challenging pour se mettre dans le bain. Hisser les voiles à la sortie du port avec un solen au lieu du génois car on sait jamais. Navigation 45 miles nautiques jusqu’à Barbate au portant principalement.

Sabine à la barre un moment puis je prend le relais coaché par Loïck. Pas facile au départ de gérer ces vagues qui viennent par l’arrière mais avec le temps ca va de mieux en mieux.

Suis passé devant le cap trafalgar.
Histoire de saluer l’Amiral Nelson. (Je savais pas que une des plus grande bataille navale s’est jouée ici)

Aucun de mal de mer ressenti malgré les bonnes vagues; il parait qu’avec cette mer normalement si j’étais sensible j’en aurais déjà ressenti les effets. Bon il est vrai que j’ai pris préventivement du stugeron , on essayera demain sans rien.

Arrivée au port de Barbate, puis café puis repas et dodo.

Plan pour demain: lever 7h départ 8h car il y a le détroit à passer et plus de 50 a 60 miles nautiques à faire. Prévision météo bonne avec un vent d’ouest .

A+

Rejoindre le voilier

Jour J, mercredi
C’est parti, ou presque. Avant de profiter des joies de la navigation, il s’agit de rejoindre Jerez (Cadix).
Donc lever a 6h15 du matin, pour prendre le train direction Zurich aéroport. C’est dur dur après une semaine de vacances peinard à se lever plutôt vers 10h et se coucher tard, mais bon on fait avec. Mon iPhone m’a bien tirer du lit. (en fait un iPhone en prêt, merci Axel, le mien ayant rejoind les poissons au fond du lac)

Train jusqu’à Zurich disais-je, nô soucis ci ce n’est que j’ai oublié l’Hebdo dans le train sans avoir fini de le lire. Pas grave, j’achète le Temps dans un kiosque pour avoir de la lecture.
Ensuite. Avion air Berlin de Zuricha Palma de Majorque. Tiens … Ils distribuent gratuitement un sandwich et une boisson, et aussi Le Temps pour de la lecture 🙂
Arrivée a palma de Majorque pour normalement attente d’une heure en transit. Normalement. Of course, retard et délais habituels dans l’aviation font 2 heures d’attente.

Enfin a jerez aéroport.
Reste a recuperer le baggage. J’attends j’attends rien ne viens. Finallement ils ont mis mon baggage sur une autre tapis. Ouf. Mais avec tous ça. C’est déjà 18h. Et plus de taxi. Encore attendre. Un taxi se pointe mais on est trois sur le coup. Bon. On monte a deux car un va a jerez en passant. Mieux vaux un détour que attendre un taxi fantôme toute la nuit.
Arrive a la marina puerto sherry. On se téléphone pour trouver la place mais c’est in peu bizzard, on ne se retrouve pas. Finalement on lève le voile sur un mauvais compréhension: il est a la marina de Puerto Rota et pas shery. Re-deplacement en taxi et finalement on se trouve.

Proffitons après avoir ranger mes affaires pour faire un ballade en ville et casser la croute. Joli village que Rota.

Bon il est 22h30. Temps de faire dodo bercé par les vagues et le vent qui souffle.

A bientôt
André

Ps: ces notes sont écrites depuis un iPhone sans correcteur ortographique; donc merci de ne pas relever les fautes de frappes et autre, je corrigerai au retour.

André — Posté depuis un iPhone