Année 2014

Tour du Finistère 2014 – résumé

Dates   01.08.2014 au 09.08.2014
Tourduf     29èmeédition du Tour du Finistère à la voile, régates du 4 au 9 août 2014.  http://tour-finistere-voile.com/fra/
Bateau        « Orion»  Bavaria Match 38 (11.36m, 2.36 tirant d’eau, 6.5 tonnes, avril 2004)
Equipage  Loïck (Skipper), Richard, Stéphane,Manuella, André,  Patrick (1ère régate) , Pacôme (1ère régate), Céline (dès 2ème régate)
De Roscoff à port la forêt, 290 miles nautiques, 2 jours de préparation, 3 régates côtières, 2 régates bananes en baie de Douarnenez,  1 balade côtière de nuit, c’était une superbe semaine.
On s’en sort bien aussi au classement tenant compte de notre handicap et notre expérience, 84ème sur 100 au classement général tous bateaux confondu, et 14 sur 16 dans notre série.

Date
De
NM
Commentaire
1 août
Voyage aller
Train, Embarquement, avitaillement
02
Roscoff
19.7 nm
Entraînement
03
Roscoff
? (est 15)
Entraînement.
Pas de trace, estimation à 15nm ?
04
Roscoff / Aber-Wrac’h
45.23 nm
Classement
05
Aber-Wrac’h / Camaret
52.37 nm
 
06
Camaret / Douarnenez
49.87 nm
 
07
Deux Régates Bananes
24.24 nm
 
07 au 08
Douarnenez /  Port la Forêt
79.86
Arrivée au petit matin 9h,
Nettoyage bateau
09
Voyage retour
Train
Miles nautiques parcourus
287 NM
 

 

7 au 8 août: on rejoint PLF en avance.

Selon les informations météo de Loïck, la situation se dégrade et dans
la nuit du 7 au 8 avec des prévisions de vents à près de 25-30 nœuds ; du
coup il n’est pas très enclin à faire la dernière étape, de nuit, sous spi,
tenant compte de notre niveau en mode régate. Il en avait déjà discuté le matin
et proposait de ne pas participer à la dernière étape du lendemain mais de
partir de suite à après les régates bananes.
On attend donc Meameame et Europe, puis , vers 21h00, nous nous dirigeons vers le Raz
de Sein, avec une navigation de nuit et de rejoindre Port-la-forêt. 

Le passage Trouz Yar contre la marée
Etant donné la marée montante, dans notre nez, Loïck décide de faire au
plus court et d’emprunter un raccourci à la Pointe du Raz, le passage du
« Trouz Yar », un passage étroit entre deux rochers et difficile à cause du courant
sur environ 100 mètres. (
http://fr.wikipedia.org/wiki/Raz_de_Sein )
Nous nous y
engageons bien évidement au moteur, Loïck à la barre. On se fait balloter de
droite à gauche, on voit bien les remous, c’est bouillonnant, ça brasse, un
vrai combat du courant de marée, des « vagues » de bien 1 mètres se
forment juste au passage. Même avec le moteur à fond, nous avançons à peine à
1.5 nœuds ; finalement on en sort.
Derrière nous Europe se lance, et l’on assiste à son combat de
l’arrière. 
Meameame avec Gaëlle ensuite… Plus d’anxiété à s’engager, elle reste en contact
téléphonique avec Loïck qui la guide vu de l’autre côté. Finalement elle passe,
mais ça semblait limite. 

A viser entre les deux rochers, courant à contre

 

 

 

Une vrai bagarre de courant/marée

 

Europe puis Meameame nous suivent
Loïck lui-même était loin d’être rassuré, et il reconnaîtra ensuite
qu’il ne pensait pas que le courant de marée était déjà si fort ; on
aurait dû passer ½ heure plus tôt pour avoir moins de courant. Et ceci avec un coefficient
de 50 environ. Leçon à retenir:  ne
pas passer contre le courant et surtout pas en vives eaux. 

Quelques exemples en video du passage par le trouz Yar

Pour la suite, l’équipage continue son bonhomme de chemin la nuit
tombée, et se relaye à la barre. Moi je pars me reposer dans ma cabine, même si
je ne suis encore fatigué. L’expérience du Golfe de Gascogne aidant, je sais
que la nuit sera longue et donc mieux vaut prendre du repos quand il est temps
qu’avoir tout le monde fatigué au même moment.
Je me lève vers 3h30 dans la nuit et voit Loïck seul de quart. Je me
lève, met mon ciré (he oui  il pleut,
fort parfois. Les bottes et le ciré servent toujours) et vais prendre la barre
de 4 heures à 7h et demi environ. Cela permettra ainsi à Loïck de somnoler et se
reposer un peu, souvent assit dans la descente, mais c’est surtout pour mon
plaisir et pour essayer de m’améliorer à la barre de nuit. Heureusement que
l’on avait préparé une bonne soupe de légume maison et chaude.

La mer est
plutôt calme, et du coup je tente au max de barrer en gardant une gite
constante, et acquérir les sensations sans points de repères. Cette satanée
pluie n’arrêtant pas, ma vision est super limitée, et la girouette pas vraiment
visible ou dédoublée par la déformation des gouttes d’eau sur mes lunettes. On
verra ma trace qui ressemble par conséquence un peu à un bateau ivre.

C’est magique, super bonnard, le matin arrivant de repérer d’abord les
balises cardinales (6 flashs courts et un long… sud ), puis le ciel passant du
noir sombre au blanc laiteux et la couverture nuageuse devenant visible peu à
peu .
Arrivée ensuite à Port-la-forêt vers 9h00, avec près de 80 miles
parcourus. Il y a un chenal étroit, et la BM étant à peine passée on s’avance
très lentement dans le chenal,… et soudain on n’avance plus… 1.90 de fond, pas
assez pour notre tirant d’eau.  Un peu de
patience, le temps que la marée monte, et on repartira. On croise les gamins
sur leurs optimistes et petit catamarans qui sortent en étant tracté par le
zodiac du prof, qui nous recommande de bien serrer le chenal à droite.
Arrivée au ponton visiteur, on est les premiers du tourduf ! (bon,
c’est normal, on est parti avec 1 jour d’avance).
Les 3 voiliers à couple. Puis petit déjeuner, nettoyage, et tranquille le reste
de la journée.
Richard, Stéphane, Manuella partent le jour même avec un peu d’avance,
moi je prendrais mon train le lendemain à 8h30 samedi au lieu du dimanche comme
initialement prévu.  Le soir, repas dans
un super restaurant avec le solde des 3 équipages.
9 aout :

Voyage de retour, Quimper – Paris – Lausanne. C’est
moins fun, n’ayant pas le droit de tenir la barre du TGV.

7 août : régates bananes


C’est le
jour des régates bananes.

Loïck barre toute  la première
régate, et je prendrais la barre après le départ pour la seconde régate.  C’est super fun, beaucoup plus dynamique car
on n’a pas vraiment le temps de se reposer entre le départ au près, puis
préparer le spi, le tangon, monter le spi, empanner au besoin, puis affaler, et
rebelote pour un tour. J’ai adoré le second tour à tenter de barrer au mieux
entre cap et vitesse.

Un joli jeu aussi avec « Black Pig »,
qui nous passe bâbord amure juste devant, que l’on rattrape, et YES… au bord
suivant on lui passe devant à notre tour bâbord amure.

Black Pig est derrière

 

6 août : Camaret / Douarnenez

Temps couvert au départ, mais
s’améliore par la suite, jusqu’au point qu’il n’y a plus assez de vent, et que
le comité de course décidera de réduire le parcours à la balise « danger
isolé 
BASSE
VIEILLE ». 

Europe et Meameame au coude à coude

On est maintenant bien rodé et c’est presque « de la routine ».
50 miles nautiques dont une longue part sous spi depuis la balise « danger
isolé
JAUNE
DU RAZ »
pour l’arrivée au pointage à la balise puis vers le port de Douarnenez.

5 août: Aber-Wrac’h / Camaret


Départ vers 10 heures, comme précédemment par flamme, dans le chenal de
l’Aber W’rac’h pour rejoindre Camaret-sur mer.
Près de 53 miles nautique, la plupart du temps de au près, vent du
sud-ouest, avec un petit bout de spi à la fin. Courant de marée dans le nez jusqu’à
la renverse vers 14 heures.
Le temps est couvert, mais on évite la pluie pendant la régate
elle-même, donc tout va bien. Arrivée vers 18 heures.

Repas nickel le soir au bateau préparé par
Stéphane

Manuela, André, Loïck, Richard, Céline

Richard, Céline, Manuela

Réparation de fortune du génois carbone avec du graytape

4 août: Roscoff / Aber W’rac’h


C’est parti. Les bateaux sont répartis en 5 séries, nous (Orion) sommes
dans la série « CCI DU FINISTERE (Flamme UNCL) ». Meameame et Europe sont dans
une autre série, «  CREDIT AGRICOLE DU FINISTERE (Flamme Crédit Agricole) ».

Les départs se donnent par série, avec 4 minutes entre chaque série.
Donc malheureusement on ne se côtoiera pas entre nous de visu, et de par notre
handicap et les autres voiliers dans notre série on n’a que peu d’opposants
proche de nous. (Un voilier nommé « Black pig » se révèlera notre plus
proche challenger).

1ère série
part vers 10 heures. Nous même seront en 5ème départ.  Loïck prend la barre pour la ligne de départ
bien entendu. C’est déjà assez stressant de « circuler » entre 10
voiliers qui se baladent sur la ligne et le départ est bien
« chaud » ; évitons la casse.


Superbe journée de régate, beau temps. Départ de Roscoff, arrivée à l’Aber-Wrac’h,
et environ 45 miles nautiques. La plupart du temps on est au près, et un petit
bord de Spi, et un vent du sud-ouest qui tourne au nord-ouest. Je partage la
barre avec Loïck et la navigation (vive l’iPad) au besoin.

Loïck – Le spi est’il bien réglé ?

Patrick, Richard, André

Patrick, Pacôme, Stéphane, Manuela

Le soir, on a droit à un repas « Breton » offert par
l’organisation du tour du Finistère. Je n’ai pas retenu le nom de ce met, mais
c’est « lourd », impossible à finir (avec le vin ça passe)

On apprend aussi ensuite qu’un des équipiers sur Europe/Gwen a décidé de
partir. Loïck réorganise en proposant à Patrick de naviguer avec Pacôme sur
Europe, et Céline d’Europe nous rejoindra sur Orion. Du coup nous seront 6 sur
Orion pour la suite. 

1,2,3 août: Entraînements


1er août : Voyage et
embarquement
Arrivée à Roscoff par le train et trajet à pied de 20 minutes jusqu’au
port de plaisance du Bloscon. C’est un port récent, sanitaires modernes, bar et
terrasse, et un petit shipchandler « Le comptoir de la mer ».
Port de plaisance Bloscon-Roscoff à Marée basse

J’arrive vers 14h, et croise l’équipage sortant. L’après-midi est
consacré au nettoyage et préparation du voilier.


Sur les autres voiliers je retrouve Gaëlle, qui skip Meameame, et Gwen skip
Europe.

L’équipage d’Orion arrive vers 5 heures : Stéphane, pour sa
première croisière avec Bretagne Atlantic Yachting, Patrick, Richard et Manuela.
Pacôme le 7ème équipier d’Orion nous rejoindra que le lendemain. Dans
l’équipage d’Europe je retrouve aussi François Xavier et Florent, qui étaient
au CAT du Morbihan en 2012.
Repas au restaurent le soir dans une Pizzeria de Roscoff.
2 août : Entraînement
Réveil vers
7h30, Pierre le père de Loïck nous rejoint et amène le pain pour les 3
voiliers.

Préparation des voiliers, notamment la protection des feux de route sur
le balcon avant. On fait aussi les échanges de voile entre les voiliers et la
voiture de Loïck et la camionnette de Pierre (qui a carrément construit un
petit hangar pour stocker les voiles)

Puis départ pour un petit entrainement au large de Roscoff, avec près de
20 miles.
Le soir le dernier équipier, Pacôme, nous rejoint.
3 août: Entraînement
Patrick et Pacôme à la préparation de l’Apéro

André à la préparation de la nav

Méaméame et Orion

Patrick, Stéphane (haut), Richard (Bas), Pacôme, Manuela, André, Loïck

Finalisation des inscriptions, Loïck finalement doit laisser les
certificats médicaux et les licences que l’on récupérera lorsque l’on
retournera le cagnard. On reçoit le cagnard 100, un joli chiffre tout rond.  Il plonge aussi sous la coque pour passer
l’éponge et augmenter ainsi nos chances d’aller un peu plus vite.

Ensuite on sort en profitant du beau temps, pour un second entrainement avec
passable de virements et empannages y compris sous spi. Manuela et Stéphane
trouvent leurs marques comme numéro 1 ensemble, moi à la barre, Richard et
Loïck embraquent et Pacôme au piano. Retour vers 17h30, puis spaghetti
bolognaise au bateau le soir.

Semaine du Soir Pully 18 au 22 Aout

Après être sorti ensemble de temps en temps, pour le plaisir, entre membres du club de partage de bateau (Leila, Anne, André, François) , on s’était dit “et si on faisait une régate”, question de pimenter nos sorties.

Leila, François, Anne

De fil en aiguille, on a décidé de faire la régate de la “semaine du soir” de Pully, c’est-à-dire un régate chaque soir du lundi au vendredi (Et repas / animation au club).  Les résultats reflètent notre amateurisme (manque d’entrainement et de coordination) ainsi que l’état du voilier, mais le plaisir y était.

Lundi 18: on prend le Subway à pully, puis après changement du jeux de voile, on part vers pully sous 4-5 BF (qui se calme à 2-3 BF vers 19h pour la régate)
Equipage : Anne (à la barre), André, François, Mehdi

Mehdi, François, Anne

Mardi 19: On fait la régate à 3 : André (à la barre), François, Jean-Christophe

Mercredi 20: Anne (à la barre), André, François,  X une amie régatière de Anne

Jeudi 21: Anne, André (à la barre), François, Sylvain

Vendredi 22: Anne (à la barre au départ), André (à la barre après le départ), François,  X un amis régatier de Anne.
On fait note meilleur classement grâce à un bon départ sous les directives de X.

Notre meilleur départ (Sui 280, “?” rouge)

Ensuite on part juste François et moi de suite vers Pully pour ramener le voilier la nuit tombée.

Golfe de Gascogne – Résumé

De Porto à Lorient, traversée du Golfe de Gascogne
Dates    du 27.05.2014 au 06.06.2014,
navigation du 28/05 au 04/06.
   
Bateau    « Orion »  Bavaria Match 38 (11.36m, 2.36 tirant d’eau, 6.5 tonnes, avril 2004)
Propriétaire Loïck FEAT, bretagne-atlantic-yachting

Equipage   Skipper Gaëlle H., Xavier M. (Skipper en formation), Laurent T, Francesco C.  André  C.

Laurent, Francesco, André, Gaëlle, Xavier

Date De A NM Commentaire
27 mai Voyage Aller Voyage Easyjet, Embarquement et avitaillement
28 mai  Porto Baiona 67 NM 1 jour et 1 nuit
Départ 8h local (UTC+1)
Arrivée le 29 à 3h local (UTC+2)
29 mai  Baiona  en mer 551 NM 7 jours et 6 nuits
Départ de Baiona le 29 mai à 17h15
04 juin en mer   Lorient Arrivée à Lorient le 4 juin à 11h00
05 juin      Lorient Nettoyage Bateau,
visite de “la cité de la voile , E. Tabarly”
06 juin Voyage Retour Voyage Hop, puis Easyjet
Miles nautiques parcourus 621 NM, probablement 150 au moteur

La trace est reconstruite à partir de fragments de mon iPad (iNavx), de celui de Laurent (Navionics), du livre de Bord (waypoints) car l’iPad était rapidement à cours de batterie et on économisait le diesel d’où pas de recharge au moteur

Partie sans vitesse car iPad iNavx n’a plus de batterie

Golfe de Gascogne – Part 3

Mercredi 4 juin : 

Le vent à vraiment forci, et je prend mon quart à 4 heures du matin sous la pluie. Je prend la barre malgré que Xavier se propose de la garder et que je reste sous le capot de la descente

pour être protégé de la pluie… mais bon, c’est la fin du voyage, ça remotive, et donc malgré toutes cette eau dans le visage, et sur les lunettes (mais ou sont les essuie glaces), je barre stoïquement.

On approche de l’ile de Groix, et on recherche activement la balise cardinal sud de l’ile (feux clignotant 6 court et 1 long). On semble distinguer quelque chose… mais ce n’est pas évident…, surtout avec le vent établi au dessus de 34 nœuds.

Un peux avant 6 heures, Xav descend à la table à carte pour faire le point, et je me concentre à trouver cette balise… puis soudainement, le Solent se met à contre, impossible de reprendre et on part à l’abatée. On a une bascule et un bon coup de vent, 35-40 noeuds.

Xavier sort en urgence et choque de la GV, puis le temps de stabiliser le voilier au portant, tous le monde s’est réveillé et est sur le pont. Gaëlle prend la barre, Xavier affale la GV en urgence, car c’était quasi impossible de tenir le voilier dans ces conditions, on était sur-toilé du coup.

Reprise du cap, direction Lorient, avec le Solent seulement.
Sous la pluie, on se relaie à la barre pendant que l’on se “remet” dégoulinant dans le carré en essayant de ne rien mouiller.

On hissera la GV après l’île de Groix, ou le vent diminue un peu, et on rejoint Lorient quasiment sur le même bord.

Amarré à 11h00, et la pluie s’arrête aussi , on a des éclaircies pour notre arrivée 🙂

Direct à la boulangerie pour un pain au chocolat, puis douche bien chaude, ça fait du bien après 6 jours sans douche.
En ensuit, et bien retour à la boulangerie pour des baguettes et un superbe petit déjeuner/brunch.
Puis repos, et repas le soir au restaurent le 4 juin.

Jeudi 5 Juin:

Nettoyage approfondi du voilier, et on assèche les fonds qui on pris l’eau, nettoyage du pont, préparation des valises

L’après midi, on profite du temps libre pour visiter la “Cité de la Voile” de E. Tabarly.
On se fera même une “petite régate” avec des voiliers radiocommandé dans un bassin et des ventilateurs.

Repas galettes bretonnes (crêpes) le soir au restaurent cosy super classe ” crêperie saint-georges” à retenir.

Vendredi 6 Juin:
La boulangerie nous connais bien, bon petit déjeuner.
Puis atelier “Réparation du Solent” qui à 3 petits trous car il a frotté la goupille du feux
avant.

Puis bière sur la terrasse, “ce n’est qu’un au revoir”, et taxi direction aéroport pour le retour.
(Merci Easyjet, 4 heures de retard sur la liaison Paris-Genève)

Golfe de Gascogne – Part 2

Dimanche 1er juin : 

Le vent diminue, plus que 8 nœuds;  on change la voile d’avant .

Lecture, sieste, détente, dauphins, dolce vita.

Le vent tombe et en soirée on se retrouve au moteur. Snif snif..

Plan des quarts de nuit (j2):
– 21:00 – 24:00 André      – 22:30 – 01:30 Francesco
– 24:00 – 03:00 Laurent    – 01:30 – 04:30 Xavier
– 03:00 – 06:00 André      – 04:30 – 07:30 Francesco

 Lundi 2 juin :

Total humidity, zéro visibility. dans la nuit et matinée, toujours pétole, donc moteur, mais sous la pluie.
Vers
17 heures, le vent se lève du nord-ouest, 10 noeuds. On met le spi
asymétrie, surnommé “barbie punk”, que l’on affalera vers 22 heures pour
la nuit.

Plan des quarts de nuit (j1):
– 21:00 – 24:00 Xavier      – 22:30 – 01:30 Laurent
– 24:00 – 03:00 Francesco   – 01:30 – 04:30 André
– 03:00 – 06:00 Xavier      – 04:30 – 07:30 Laurent

Mardi 3 juin :

Dans
la nuit du 2 au 3 tout noir, sans lumières, pendant mon quart, 10 nœuds
de vent, ou j’étais à la barre assis sur le coté, bâbord amure,  vers 3
heures j’entends un gros “pffshhhh”. Je me lève en sursaut et et je
vois une baleine juste près de moi. Ouf, elle ne m’embête pas plus..

Toute
la journée, Pétole, pas de vent. On s’inquiète, les fichiers GRIBs (qui
commencent à dater) semblent indiquer que l’on va avoir beaucoup de
vent.

Effectivement, le soir on retrouve le pluie, le ciel noir, et 10 nœuds, puis 15 nœuds vers 22h

Au
vu des forts vents attendu, plus de 25 nœuds selon le Grib, et vu que
c’est notre dernière nuit car selon nos prévision on arrivera le 4 à
Lorient, on change le plan de quart pour la nuit, que Gaëlle et Xavier
se partage .

Super prêt: on prend d’avance carrément 2 ris dans la GV et Solent quitte à trainer un peu.

Plan des quarts de nuit (adapté):
– 22:00 – 02:00 Gaëlle   – 22:00 – 01:00 Francesco
– 02:00 – 07:00 Xavier   – 01:00 – 04:00 Laurent 
                         – 04:00 – 07:00 André 

Golfe de Gascogne – Part 1


Jeudi 29 mai:

On fait le plein de diesel,
on paye la capitainerie pour la nuit, puis départ vers 16h00 pour une
navigation de nuit, avec dans l’idée d’arriver à la Corogne, ou de
continuer. On verra la situation en route.

Le plan des quarts est établi en décalé: Quart de 3 heures, on est deux par quart, mais changement d’un équipier au milieu du quart comme cela “il y a un peu d’animation” et on côtoie d’autres équipiers.  On a deux plan qu l’on inverse chaque jour, comme cela une nuit avec 2 quarts, un nuit avec un seul quart. Gaëlle reste hors quart, mais dispo à tous moment. En fait elle prendra souvent 6 heures du mat – 10-11h, le temps, et nous laissera faire une grasse matinée.

Plan des quarts de nuit (j1):
– 21:00 – 24:00 Xavier     – 22:30 – 01:30 Laurent
– 24:00 – 03:00 Francesco  – 01:30 – 04:30 André
– 03:00 – 06:00 Xavier     – 04:30 – 07:30 Laurent

Vendredi 30 mai:

On est toujours le long de la côte espagnole, Dauphins, Soleil, 15 nœuds de vent.
On
se rend compte que les batteries se sont vidée, car iPad branché sur le
12v et lumières de pont. Donc pour la suite on économisera le courant
(et donc le diesel) , plus d’ipad branché, lumière de pont seulement si
on croise des bateaux

Plan des quarts de nuit (j2):
– 21:00 – 24:00 André    – 22:30 – 01:30 Francesco
– 24:00 – 03:00 Laurent  – 01:30 – 04:30 Xavier
– 03:00 – 06:00 André    – 04:30 – 07:30 Francesco

Samedi 31 mai : 

Dans
la nuit et le matin, la pluie et les grains arrivent. On en évite
quelques un mais quand même de la pluie un moment. Bon, faut bien que
l’on utilise notre ciré et nos bottes 🙂

Dans l’après midi les éclaircies et le soleil réapparaît.

Je décharge les fichiers Grib sur mon iPad et “Wheater 4D pro”qui nous
serviront de référence météo, car nous seront bientôt hors couverture
réseau.

Gaëlle suggère de ne pas aller à la Corogne, afin
de ne pas casser notre rythme des quarts et nous sommes maintenant
amariné.

Donc on continue, on passe la point et direction de l’ile d’Yeu
ou on espère retrouver Loïck. Nous choisissons toutefois de tirer plus au
nord, afin d’éviter la Pétole vers le nord-ouest selon les fichiers Grib.

Plan des quarts de nuit (j1):
– 21:00 – 24:00 Xavier     – 22:30 – 01:30 Laurent
– 24:00 – 03:00 Francesco  – 01:30 – 04:30 André
– 03:00 – 06:00 Xavier     – 04:30 – 07:30 Laurent

Golfe de Gacogne – De Porto à Baiona

Mardi 27:

Arrivée à Porto, par Easyjet,  avec Francesco (Du Club Folle Brise à qui j’ai rencardé ce stage); on est accueilli  vers 12 h a la marina par Gaëlle ( en petite robe d’été pour le fun),  Laurent (avec qui j’ai navigué de Brest à Pornic en 2013) et Xavier (Jeune de 26 ans, régatier expérimenté qui aspire à faire skipper pour croisière).

Repas à bord, Sardines.

Mercredi 28 mai:

– Réveil  pour un départ tôt, de 8 h porto, (9 h cet), il y a une heure de moins à porto;
– environ  67 miles nautiques en 18 heures moyenne 3.6 . Avec le moteur environs la moitié du temps, environ pour  6 heures  moteurs, 3 heures  mixtes moteur voiles.
– condition variées, forte nébulosité,au près la plupart de temps avec une houle persistante tout du long de environ 1m50 au départ qui c’est calmée vers la fin. On a évité 3 fois des grains mais malgré tout  pluie à l’arrivé sur les 2 dernières heures
– Plusieurs changements de voile, et parfois pas de vent, parfois 15 nœuds

Un “grain” nous attend au loin

Jeudi 29 mai : 

– Arrivée dans la nuit de nuit mercredi à Jeudi , à Baionna vers 3 heures du matin, en pleine nuit ;
heureusement qu’il y avait beaucoup de place dans le port.
Puis tous le monde se couche. Au dodo.
– Réveil vers 10 heures pour un bon petit déjeuner, douche.

On consulte la météo, et comme les conditions vont en s’aggravant, on décide de partir le jour même pour devancer la dépression et des vents à plus de 20 nœuds; donc départ planifié vers 16h, on planifie d’aller à la Corogne (c’est le plan initial, que l’on changera en cours de route).